Agnès Mclaren, pour le bien des autres

Agnès Mclaren, pour le bien des autres

Née en Écosse en 1837, Agnès McLaren grandit au sein d’un foyer engagé, où elle est très tôt sensibilisée à la pauvreté et à la condition des femmes. Animée par une foi chrétienne profonde et un sens aigu de la justice, elle choisit la médecine comme voie d’action — à une époque où cela est presque impensable pour une femme.

En 1875, elle entre à la faculté de médecine de Montpellier et en devient la première femme diplômée. Confrontée au rejet du milieu médical masculin en Écosse, elle s’installe en France, se convertit au catholicisme, et rejoint les Dominicaines de Béthanie.

À plus de 60 ans, elle part en Inde avec un objectif révolutionnaire : offrir un accès aux soins aux femmes et former des religieuses à la médecine. Elle ira jusqu’à obtenir la bénédiction du pape pour permettre aux sœurs de pratiquer la gynécologie et l’obstétrique.

Agnès McLaren meurt en 1913, mais son œuvre perdure : l’hôpital qu’elle a fondé au Pakistan accueille encore aujourd’hui des centaines de patients. En 2024, une maison d’accueil pour femmes victimes de violences est inaugurée à Montpellier en son nom.

À travers les regards de Sœur Simone Herrmann, Isabelle Lafont, Thierry Lavabre Bertrand et Caroline Debladis, ce film rend hommage à une femme visionnaire, qui a su faire rimer foi, médecine et engagement.

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